DOSSIER DU PATIENT | SCENARIO |
nom : Amaury Lebrac |
Problème
Depuis un mois et demi le jeune homme souffre d'une peur panique dont on ne connaît pas
l'origine. Il reste de longs moments à sangloter et à gémir, assis dans le coin de sa
chambre puis soudainement, il se précipite sur la porte ou la fenêtre pour essayer de
sortir. On a depuis longtemps retiré tous les meubles de sa chambre et il multiplie les
séjours en salle d'isolement.
Les seuls paroles cohérentes qu'il prononce sont "il arrive, il arrive !"
Adresse
Lyon. Actuellement interné.
Profession
étudiant en histoire de l'art.
Moyen de transport
Moto, cadeau de ses 18 ans.
Situation familiale
Orphelin de mère (décédée alors qu'il avait 5 ans), il a été élevé par son père qui
ne s'est jamais remarié.
Les ami(e)s
Je n'apprécie pas les gens qu'il fréquente. Ce sont des voyous qui cherchent toujours
à faire quelque mauvaise action. Son meilleur ami, Philippe, un garçon un peu mieux
que les autres et avec qui il jouait au jeu de rôle, a fait une fugue voilà presque
deux mois.
Opinions
politiques : d'extrême droite, pour me contrarier.
sociales : contre toute forme d'autorité.
religieuses : il prônerait bien des croyances satanistes mais je pense qu'il est plutôt athée.
Loisirs
Il passe le plus clair de son temps à jouer, à boire des bières avec
ses soi-disant amis et à écouter de la musique gothique à fond pour m'empêcher de vivre
calmement chez moi.
Que pensez-vous ?
De la police : c'est une chance qu'il n'y ait jamais un flic quand il les insulte.
Je crois qu'il fait attention de ne pas aller trop loin... Enfin je l'espère.
Des journalistes : il ne lit généralement pas, ni livre ni journal.
De l'informatique : il a un ordinateur dans sa chambre. Je lui avait acheté dans
l'espoir qu'il travaillerait un peu mais il s'en sert uniquement pour jouer à des jeux
dont rien que le titre me déplaît.
De la violence : il s'emporte dès que j'essaie de discuter avec lui. A 15 ans je me disais
cela va passer, maintenant j'ai parfois hâte qu'il quitte la maison. Je crains de ne pas avoir
fait ce qu'il fallait lorsqu'il était plus jeune. Je l'ai sans doute, trop laissé livré à lui-même.
Des riches : il les méprise, donc les envie je crois.
Des jeunes : il se juge incompris. Sûr, moi je ne le comprends plus vraiment.
Des personnes âgées : il dit souvent que j'en fait partie et qu'il trouve déplorable d'en arriver là.
A quelle époque situez-vous l’âge d'or ?
Le patient n'étant pas en état de répondre à ces questions c'est son père qui a essayé de nous
aider de son mieux.